Le 27 mai 2017, journée nationale de la Résistance, 45 personnes sont venues rejoindre notre comité ANACR à la « passerelle des pêcheurs » à Ceyrat de Voutezac afin de participer à la promenade commentée sur » le circuit des 3 camps du maquis du détachement FTPF Jean Robert dans le Vaysse ». Quelques photos à voir:
Après les explications données par rapport au choix du 27 mai comme journée nationale de la Résistance, un premier intervenant explique les débuts de la formation de ce détachement FTPF Jean Robert qui a vu passer dans ces bois des Résistants venus de la France entière (Dordogne, Paris, Villeurbanne, Saintes, Lorraine…) et même un réfugié polonais.
1ère étape:
la stèle des Marians, commune de Vignols, qui marque l’emplacement du 1er abri construit avec l’aide de « légaux » venus de villages limitrophes de ces bois, amis de Jo Guérin, fondateur du groupe FTPF Jean Robert.
Après la descente des Allemands aux Marians le 1er avril 1944, les maquisards passent de l’autre côté du « ruisseau des Marians ». Nous suivons leurs traces.
Les participants font un crochet à la gare du Vaysse où le comité ANACR-Objat offre des rafraîchissements bienvenus.
Ils sont accueillis par notre trésorière M Touron et par un des doyens Résistants de notre comité, H Gounet. Il explique la date du 27 mai 1943, qui a vu la création du CNR et de son programme ( voir sur ce site « les jours heureux »)
2ème étape:
Arrêt devant la stèle de Mario. C’est là que le corps de Mario a été retrouvé après le passage de la Milice le 8 avril 1944.
Les maquisards ont dû une nouvelle fois changer leur cache d’emplacement et sont passés de l’autre côté de La Loyre, sur la commune d’Orgnac.
3ème étape: stèle de La Coutille. Le 3ème intervenant résume les événements qui se sont produits en juin 1944 pour ce groupe de Résistants et pour des « légaux » de la commune qui les ravitaillaient.
Pari réussi pour les organisateurs de cette promenade sur les traces de Résistants, appartenant à la 235ème compagnie FTPF, qui ont séjourné quelques mois dans ce coin de Corrèze, venant de la France entière, envoyés par les dirigeants FTPF dans des camps implantés en Haute Corrèze, puis ayant transité aussi par le camp de Grandel vers Jugeals-Nazareth devenu trop grand et trop facilement repérable.