Toujours beaucoup de monde à cette cérémonie commémorative à la mémoire des Résistants FTPF du détachement « Jean Robert » morts pour la France, dont la présence d’une bonne quinzaine de porte- drapeaux.La gerbe de l’anacr-Objat est porté par un Ancien Résistant membre de notre comité local, Henri Gounet.
La cérémonie organisée par monsieur le maire de Vignols a eu son moment d’intense émotion, comme chaque année, lors de la lecture des noms des morts du groupe Jean Robert, que certains dans l’assistance ont cotoyé, malgré le fait que nous soyons déjà dans l’année du soixante-dixième anniversaire de la fin de la deuxième guerre mondiale. (cliquer sur la photo pour la voir en entier)
Il y a eu aussi un moment de grâce lorsque, à la demande de monsieur Pagnon, maire de Vignols, la chorale « diapas’hommes », dirigée par madame Jarrige, a entonné « Le chant des maquis » et bien sûr « le chant des partisans » à côté de la stèle, à l’orée des bois du Vaysse où se sont cachés un temps nos maquisards, à quelques centaines de mètres de l’endroit où Mario a été abattu.
Le chef de choeur est cachée par les porte-drapeaux!
Avant le discours de monsieur Pagnon, maire de Vignols, qui a remercié les élus présents ( tous les maires des communes environnantes avaient répondu à son invitation), mais aussi les enseignants et les enfants des écoles ainsi que toute l’assistance, Yves Ponthier , co-président du comité ANACR-Objat a rappelé le souvenir du groupe Jean Robert. Voici un extrait de ce discours:
« Comme le dit Gerhard Leo, dans son livre « Un train pour Toulouse », la section « Jean Robert »avait établi son camp dans les gorges de la Loyre, dans une épaisse forêt […] Les habitants tout proches nous accueillirent, dit-il, comme des enfants qui reviennent d’un dangereux voyage. Ils connaissaient plusieurs des nôtres depuis près de deux ans. Des paysans, tels le père Bouillaguet de La Chapoulie, s’occupaient du ravitaillement, de cacher les gars du maquis, d’assurer leur protection et leur secours, de prévenir leurs parents s’ils étaient arrêtés ou tués par I’ennemi » Ce fut le sort de « Michel » (Edouard Chauvignat), arrêté au Bariolet avec Raymond Monteil et Léon Grandeuil, pendu le 9 juin 1944, à Uzerche sur ordre et sous les yeux du général S.S. Lamerding. ..»
Ce général était de la division « Das Reich », responsable de Ia pendaison des 99 otages de Tulle et de l’envoi en déportation de centaines d’autres, de 642 hommes, femmes et enfants d’Oradour-sur- Glane, coupable de dizaines d’Oradours en Union Soviétique auparavant….