Charles Piquaud est né à Saintes le 24 décembre 1924
Sa famille vit à Saintes au moins jusque en 1945. (Son père est inscrit sur les listes électorales pendant toute la période 1924-1945). Il s’agit d’une famille de cheminots.
Nous ne savons pas pour quelles raisons Charles Piquaud est parti dans le maquis. Il n’avait que 19 ans donc pas concerné par le STO. Dans un ouvrage intitulé Saintes cité cheminote, on peut lire que plusieurs jeunes de 20 ans, réfractaires au STO sont membres des FTFP Corrèze (groupe Timbauld).
Nous savons d’autre part, grâce au témoignage de Elie Dupuy, qu’il y avait des jeunes venus d’autres départements parmi les résistants FTPF pilotés jusque dans nos bois par les cheminots résistants brivistes, très actifs. Nous trouvons son nom sur le monument aux morts communal tout blanc de Saintes mais orthographié d’une façon différente que sur la stèle de Larche, c’est à dire avec un c au lieu de qu: Charles Picaud. Ce monument à Saintes contient une urne sur laquelle est gravée:
IN MEMORIAM
CETTE URNE
CONTENANT DES CENDRES ET DES TERRES RECUEILLIES DANS LES CAMPS DE DEPORTATION
EST LE SYMBOLE DU MARTYRE ET DES SACRIFICES
DES RÉSISTANTS DE LA CHARENTE-MARITIME
VICTIMES DE LA BARBARIE NAZIE.
Merci au service des Archives de la mairie de Saintes pour les renseignements fournis, rapidement et avec courtoisie, par rapport à la famille de Charles Piquaud,
Charles Piquaud, né à Saintes (17) le 24 décembre 1924, est « mort pour la France » à Larche (19) en février 1944, âgé de 19 ans. (voir article mis sur ce site en février 2014 rappelant les faits de février 1944, en cliquant ici.
Souvenons-nous.
La famille de Charles Piquaud nous a envoyé la photo de la plaque mise sur sa tombe à Saintes et autorisé à la publier.
En février 1944, Charles Piquaud avait été enterré à Larche. Des jeunes gens de Larche avaient déposé sur sa tombe deux gerbes de fleurs entourées de rubans tricolores.