Trois adhérents du comité d’Objat ont eu le plaisir d’être invités et de se rendre à une cérémonie en hommage au Général Pierre Pouyade qui a eu lieu le 27 septembre 2014 à Ségur-le- Château (19) et ce à l’initiative de l’Association « Amitié- Drjouba 19 » soutenue par Pierre-Louis Puygrenier, maire de Ségur-le-Château.
A cette occasion, une plaque commémorative a été découverte. Elle se trouve à côté du Monument aux morts en face de la maison que possédaient les parents de Pierre Pouyade à Ségur.
Pierre Pouyade, dit « Pépito » né le 25 juin 1911, mort le 5 septembre 1979, a été entre autres Commandant du Régiment 2/30 Normandie-Niemen à partir de 1943. Pour ses actions courageuses, sa lutte contre l’Allemagne nazie et ses alliés, il a eu de nombreuses décorations telle la Croix de guerre 39/45 (13 citations), Médaille de la Résistance, Grand Croix de la Légion d’Honneur et il est un Compagnon de la Libération.
Après la guerre, il a été aussi un temps député de la Corrèze… Il a reçu le Prix Lénine International pour la paix en 1977 et est très connu en Russie puisqu’ une quarantaine d’écoles portent son nom.
De nombreuses personnalités ont assisté à cette cérémonie dont le général Gilles Modéré, (à droite sur la photo) commandant en second des forces aériennes françaises, le colonel Yann Malard, (à gauche) commandant du régiment d’aviation Normandie-Niémen, basé à Mont de Marsan (régiment actuellement en mission avec les « Rafale »).
Après le mot d’accueil de monsieur Puygrenier, maire de Ségur, madame Sage-Pranchère a expliqué le déroulé de la cérémonie et lu des messages reçus de personnalités venant de différentes parties du monde relatant toutes le parcours exemplaire de Pierre Pouyade et l’ importance de l’escadrille Normandie-Niemen.
Ont pris la parole ensuite monsieur Leonid Kadychev, ministre conseiller de l’ambassade de Russie en France, monsieur Alain Fage, conservateur du musée Normandie Niemen, messieurs Jean Pierre Bechter et Pierre Pranchère, anciens députés de la Corrèze.
Après l’écoute attentive et respectueuse de la Marseillaise, la chorale d’Amitié Drjouba 87 a chanté une chanson russe, écrite après la guerre traduite en français pour une partie, à la gloire du Régiment 2/30 Normandie-Niemen.