Depuis 1945, pour le 8 mai, un rassemblement se faisait spontanément sur la commune de Vignols vers le lieu-dit « la gare du Vaysse » à l’emplacement de la stèle de Mario, juste avant la cérémonie officielle au monument aux morts.
Monsieur Jacques Célèrier, ancien Résistant déporté, pensait que les Anciens auraient de plus en plus de mal à aller se recueillir sur cette stèle située en plein bois. Avec Pierre Guérin, ils ont évoqué ce sujet expliquant que dans le futur le « maquis du Vaysse » serait oublié si on n’érigeait pas une stèle à un endroit accessible en voiture. Dès 1988, il est décidé de faire une commémoration annuelle à la Garédie le premier dimanche du mois d’avril, devant la stèle construite en 1986 grâce au soutien de la municipalité de Vignols et la participation active de bénévoles (cliquer ici pour en savoir plus).
Le 7 avril 2019, la cérémonie organisée par monsieur Pagnon, maire de Vignols, avec la collaboration de notre comité local, s’est déroulée en présence de 21 porte-drapeaux et d’une nombreuse assistance dont les édiles des communes avoisinantes. Malgré l’invitation envoyée à chaque parent d’élèves des écoles de Vignols et de Saint-Solve par la mairie, on peut déplorer le fait que peu d’enfants étaient présents pour entendre parler de notre, de leur histoire locale.
Voici le déroulement de la cérémonie en images: 1/départ du cortège
2/ dépôt de la gerbe de l’ANACR par 3 enfants et Serge Maury, président ANACR secteur de Vignols.
3/ lecture des noms des morts pour la France du détachement Jean Robert par madame Touron (cliquer ici pour lire la liste)
4/ lecture de 2 discours, celui du comité ANACR secteur d’Objat par Yves Ponthier, celui de monsieur le maire, Raymond Pagnon
5/ le Chant des partisans joué à la cornemuse
6/le salut des porte-drapeaux
Au centre de l’image, Raoul Dandaleix, seul Ancien Combattant de notre comité à avoir pu assister à cette cérémonie. Yves Ponthier et Raymond Pagnon ont tenu à citer les noms des Anciens Combattants Résistants, membres de notre comité, absents ce jour-là car fatigués, et ont évoqué le souvenir de Claude Gauthier, disparu en début d’année. Nous les remercions.