Jeannette Fossard, Tulle

Jeanne Fossard est décédée le 15 octobre 2020. Elle avait 92 ans.

Elle était membre de l’ANACR sur Tulle. A ce titre, elle faisait partie de ceux qui étaient volontaires pour passer la journée à corriger les travaux des collégiens et des lycéens qui avaient bien voulu participer au concours de la Résistance et de la Déportation. 

C’était un honneur et aussi un grand plaisir d’être à sa table de correction. Elle lisait les copies avec attention et bienveillance, faisait ses commentaires d’une voix douce et apaisante.

Le concours de la Résistance n’a pas eu lieu en 2020 pour cause de pandémie et nous n’avons pas eu la joie de parler avec elle de l’actualité, d’ une vie d’engagements.

Nous vous conseillons la lecture de l’article paru dans le journal de la Montagne Corrèze le samedi 17 octobre 2020. 

Elle venait aussi à la remise des prix de ce concours à la préfecture, programmé ses dernières années le 27 mai, journée nationale de la Résistance. Voici des instantanés pris en mai 2017 et mai 2018 où l’on voit bien que madame Fossard était toujours à l’écoute des autres et dans l’observation bienveillante. 

 

Jeanne Fossard, en haut de la photo à gauche devant la préfecture de Tulle, en toute discrétion.

 

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Disparition du dernier Résistant du comité ANACR secteur d’Objat

Le comité ANACR secteur d’Objat déplore la disparition du dernier Résistant adhérent, Henri Gounet alias Ledur, le vendredi 31 juillet 2020 dans sa 94 ème année.

Henri Gounet.

A sa gauche, Gerhard Leo.

Derrière eux, André Merat lors de la venue de « Rescapé » en France. (voir archives du 11/11/2017)

Le jour de son enterrement, devant le monument aux morts de Vignols, André Faure à ses côtés, Bernard Delaunay a lu un discours relatant la période de Résistance d’Henri Gounet et celle de son engagement au sein du comité local du secteur d’Objat comme du comité départemental. Il nous a permis de le transcrire ci-dessous:

« Au nom de la direction départementale de la Corrèze , de l’Association Nationale des Anciens Combattants et Amis de la Résistance (l’ANACR), nous nous devons de rendre un dernier hommage à notre regretté vice-Président Henri Gounet.

En 1942, à l’âge de 15 ans, Henri était lycéen. Orphelin de père, sa mère travaillant à Paris, il était interne au lycée, souvent tiraillé par la faim en cette période de restrictions imposées par le régime de Vichy au service de l’occupant nazi. Comme  il avait demandé à partir travailler,  son grand-père l’avait placé comme valet de ferme sur la commune de Lascaux et c’est ce qui a déterminé ses choix de grand adolescent, car cette ferme accueillante apportait son aide aux Maquis alors en cours de formation : il a d’abord porté le ravitaillement et le courrier personnel de certains maquisards à un point de rencontre dans les bois voisins , puis à la fin de 1943, il a participé comme guetteur à des sabotages et des coups de main, tout en continuant à travailler à la ferme.

Quand, au printemps de 1944, la division Brehmer a lancé ses opérations de répression des Maquis en Basse-Corrèze, on lui a conseillé de partir se cacher avec des maquisards qui faisaient partie du détachement Jean Robert, dont le chef était Pierre Guérin alias « Jo » dans la clandestinité. Ce détachement appartenait à la 23.5 eme Compagnie des Francs-Tireurs et Partisans Français (FTPF) du sous-secteur B de Basse-Corrèze. Les attestations de ses chefs montrent que sous le pseudonyme de « Ledur », Henri a participé de façon permanente jusqu’à la Libération, à toutes les opérations de Résistance demandées, comme la récupération d’armes, le transport de munitions, les attaques de convois allemands avec embuscades sur les axes routiers, les sabotages ferroviaires répétés sur la ligne Paris-Toulouse entre Vigeois et Brive, puis l’aide à la libération de Brive et de Tulle en août 1944.

Après la libération de la Corrèze, malgré son jeune âge et sa reconnaissance comme soutien de famille, il est rattaché au 21eme bataillon des Forces Françaises de l’Intérieur (FFI) sous les ordres de Michel Baluze, alias « Mammouth » et participe à la campagne de la Pointe de Grave dans la zone de Port-Richard. Mais lorsqu’il est question d’aller poursuivre les Allemands jusqu’en Alsace et au-delà, Michel Baluze lui conseille de rentrer en Corrèze avec lui et Baptiste Touron entre autres, dont nous saluons aussi la mémoire. Il est démobilisé à 17 ans le 12 décembre 1944.

Quand il a été à la retraite, Monsieur Célerier de Saint-Solve, ancien Déporté, et le commandant Jo Guérin lui ont demandé de s’investir un peu plus dans le comité ANACR du secteur d’Objat en assurant le secrétariat. A ce titre, il a été l’initiateur  de la 1ere exposition sur la Résistance dans ce secteur en 1992, exposition pour laquelle il n’hésitait pas à se déplacer au musée de la Résistance à Tulle pour emprunter ou photocopier des documents , et qui a été présentée et commentée aux enfants des écoles , car il accompagnait régulièrement Jo Guérin dans les écoles et collèges pour accomplir ce qu’il considérait comme un devoir de Mémoire à transmettre aux jeunes générations.

Il a aussi tenu à mener à bien la création et la pose de la stèle des Marians en 2002 et a demandé aux Amis de la Résistance , de réaliser à cette occasion une exposition centrée sur le groupe Jean Robert.

A l’ANACR-Corrèze, il était un des derniers Résistants membre du Conseil départemental où il représentait assidûment son comité du secteur d’Objat, jusqu’à ce que ses problèmes de santé le lui interdisent, mais il m’avait demandé de rester en contact avec lui par internet pour le tenir informé de l’activité du comité départemental. Je lui suis reconnaissant de m’avoir prodigué des conseils bienveillants pour éviter certains « pièges » dans l’exercice de notre travail de Mémoire et d’Histoire de la Résistance. Lors de nos réunions, sa rigueur intellectuelle lui faisait parfois comme on dit « mettre les pieds dans le plat » pour revenir à l’essentiel, dès qu’il sentait que l’on s’écartait un peu des valeurs de fraternité et de solidarité qui devaient nous animer, à l’image de celles du Conseil National de la Résistance. Cela ne plaisait pas à certains, mais sa parole portait et nous étions « complices » pour maintenir le cap fixé par nos statuts dans l’esprit de la Résistance. 

Il avait participé avec enthousiasme aux trois journées de travaux de notre congrès national de Brive en 2014, et après le décès de notre co-président départemental Jean Maison en 2016, s’il avait décliné, pour raisons de santé, une proposition de prendre sa succession, il avait accepté une vice-présidence pour me représenter en cas de nécessité sur le secteur de la Basse-Corrèze.

Résistant authentique, titulaire de la médaille commémorative française de la guerre 1939-1945 avec barrette « Libération », il faisait partie de ces Résistants que l’Etat n’a pas su ou voulu honorer à la hauteur de leurs  mérites comme le demandait l’ANACR , mais qui comme lui  ne demandaient rien : il avait disait-il « fait son devoir, un point c’est tout » ! 

Avec la disparition d’Henri, une partie de la Mémoire de la Résistance corrézienne s’éteint, mais pas la flamme qu’il avait soigneusement entretenue auprès de nous. Il nous laisse une trace indélébile :  nous n’oublierons pas son attachement à l’honnêteté, à la sincérité des témoignages, son intransigeance face aux déformations de la vérité historique,…  nous sommes aujourd’hui les héritiers de ses convictions  et  sa mémoire nous engage  à les transmettre le plus fidèlement possible« .

 

Ses mois de Résistance comptant, il n’a fait que peu de service militaire en 1947.

 

 

 

Il entretenait tous les ans la stèle des Marians et un an après l’inauguration de 2002, il avait décidé de planter autour de la pierre d’ardoise du buis et du muguet (Le muguet en hommage à madame Roulet qui avait fait de même autour de la stèle de Mario).

Le 8 mai 2013, il rappellle la tragique histoire de Mario devant la « stèle de Mario » dans le Vaysse, commune de Vignols, avant de se rendre au monument aux morts.

 En 2017, le 27 mai, journée nationale de la Résistance, il répond aux questions  d’écoliers.

 

 

 

 

 

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Quel 27 mai en 2020?

Le 27 mai est la journée nationale de la Résistance et ce, depuis 2013. Elle a été choisie par rapport à la date de la création du Conseil National de la Résistance le 27 mai 1943.

Les adhérents de l’ANACR, qui ont demandé pendant des années la reconnaissance officielle de  cette journée nationale de la Résistance, ne peuvent que souhaiter que le programme « Les jours heureux », né de la discussion entre toutes les différentes parties de ce Conseil de la Résistance, reste  en vigueur afin de continuer à faire progresser les avancées sociales et économiques acquises, pour une France solidaire.

Beaucoup de façons de célébrer cette journée de la Résistance, même en respectant les nouvelles règles de distanciation. En voici deux proposées en cette année particulière.

  • Vous pouvez aller lire le communiqué de l’ANACR nationale sur le site de l’ANACR Corréze. ( voir le lien du site corrézien sur la page d’accueil de notre site).
  • Vous pouvez faire, à titre individuel ou en petit comité, le parcours que nous avions souhaité programmer en remplacement de la traditionnelle cérémonie du premier dimanche d’avril, annulée en 2020: Laissez votre voiture à côté de la stèle de la Garédie. Si téléphone portable adapté, vous pouvez vous servir du panneau installé à côté de cette stèle pour repérer le trajet à faire afin de rejoindre la stèle de Mario. Là, faites une minute de silence en sa mémoire et en celle de ses compagnons de route.

Vous pouvez aussi prendre contact avec les quelques Anciens Résistants encore parmi nous pour parler de cette période.

Pour lire le texte choisi cette année et envoyé par le bureau national de l’ANACR à tous les comités départementaux, cliquez sur le site de l’ANACR- Corrèze.

Notre comité était présent avec notre drapeau pour les cérémonies organisées par certaines communes de notre secteur le 8 mai 2020. Merci à ceux qui ont fait passer des photos:

C Bravard, co-présidente du secteur d’Orgnac, nous écrit:
 » Trois photos pour vous du triste 8 mai 2020. Au monument aux morts, à la stèle de la Chapoulie où fut exécuté Guy Pépy le 18 juin 1944 et aux stèles de La Rivière où ce même jour ont été torturés et exécutés Léonard et Marcel Rabe (père et fils) et le maquisard “Toutou” du Groupe Jean Robert, de son véritable nom André Briat.
Nous étions 5, Miléna Loubriat, adjointe au maire, Paul Freyssinet, adjoint et porte-drapeau de la commune pour l’occasion, Philippe Bravard, porte-drapeau de l’ANACR du secteur d’Objat, CGB, co-présidente du comité ANACR d’Objat et un ami qui a tenu à être présent malgré les directives, Christophe Pouget. Et nous l’en remercions. »
Y Ponthier co-président du secteur d’Objat, ajoute:
« Quant à moi j’étais, comme convenu, à Objat, avec le maire, quelques conseillers, des représentants de la FNACA et de l’ANACR (moi-même) de quatre porte drapeau (j’étais aussi dans ce rôle).  Après la lecture du texte de De Lattre de Tassigny et le dépôt de gerbes, Mr Queyrau a interprété la Marseillaise a cappella avec l’assistance. Mais, pas de photos. Dommage, car on aurait pu immortaliser l’oiseau qui était venu se poser sur la pointe de la hampe de mon drapeau. »!

 

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Cecile Rol-Tanguy

Cécile Rol-Tanguy est décédée à l’âge de 101 ans ce vendredi 8 mai 2020, jour du 75ème anniversaire de la capitulation allemande amorçant la fin de la seconde guerre mondiale. Elle était née le 10 avril 1919 à Royan.

Elle était présidente du bureau national de l’ANACR. Elle avait naturellement participé activement au congrés national de l’ANACR à Brive en 2014.(voir les 3 jours du congrés en photo en allant sur la page d’accueil et en cliquant sur « archives » puis octobre 2014), toujours présente à la tribune au côté des trois autres présidents du bureau national, Louis Cortot, décédé en 2017, Henriette Dubois, décédée en 2018 et Pierre Martin.

Dans le car numéro 7, affrété pour nous conduire à la cérémonie d’hommage aux martyrs de Tulle, (cliquer ici pour plus de précisions), elle a longuement discuté avec Henri Gounet, résistant, membre du bureau du comité anacr secteur d’Objat. En tendant l’oreille, nous les avons entendus parler du congrés bien sûr, de la symbolique de ce déplacement à Tulle mais aussi de leurs différents engagements dès leur grande jeunesse tant syndical à la CGT que politique au parti communiste français et dans la Résistance, à 20 ans pour l’une, à 17 ans pour l’autre. Elle estimait qu’il était de son devoir de continuer jusqu’au bout auprès des Amis de la Résistance, afin que perdure ce devoir de mémoire.

Quelques photos de Cécile Rol-Tanguy au congrés national ANACR de Brive:

Dans le car entre Brive et Tulle en route pour le « Champ des Martyrs », Cécile Rol-Tanguy et Henri Gounet.

A Tulle, lors du discours du ministre des Anciens Combattants, Mme Rol-Tanguy assise devant Louis Cortot et à côté de notre président anacr objat en 2014, Claude Gauthier.

De gauche à droite: en 2014, écoutant le discours du maire de Brive, Cécile Rol-Tanguy, Louis Cortot, Jean Maison, notre président ANACR Corrèze, Henriette Dubois.

Cécile Rol-Tanguy a laissé aux « petites mains » qui ont participé au bon déroulement de ce congrés de Brive, le souvenir d’une personne de 95 ans affable, disponible, attentive et très alerte. Au revoir madame Rol- Tanguy. Merci pour tout.

Nous vous conseillons d’aller sur le site de l’ANACR-Corrèze pour lire l’article retraçant la vie militante de Cécile Rol Tanguy…ou sur le site officiel national de l’ANACR, bien sûr.

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Confinement et devoir de mémoire

Comment accomplir notre désir de devoir de mémoire en temps de confinement ?

Les projets du comité d’Objat pour le premier semestre de l’année 2020 sont donc bien compromis. Monsieur Pagnon, maire de Vignols, a bien sûr averti officiellement le co-président ANACR du secteur  de l’annulation de la cérémonie de la Garédie du 5 avril 2020. Nous aurions aimé qu’une cérémonie de remplacement ait lieu le 27 mai, journée nationale de la Résistance. Cette possibilité semble bien improbable. La France est en confinement.

Les enfants ne vont plus à l’école depuis le 12 mars 2020. Ce n’est pas la première fois que notre Education Nationale n’est pas en capacité d’accueillir tous les enfants en âge d’être scolarisés. Voilà qui nous ramène à la guerre de 1939/1945. Nous vous proposons à la lecture le compte-rendu d’un conseil des maîtres de rentrée scolaire, celle de l’automne 1943. Là aussi la date de réouverture des écoles est en débat.

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La France est en confinement. Il nous a été dit que « nous sommes en guerre ». Nous avons une pensée particulière envers les personnes âgées de 85 ans et plus qui ont vécu leur enfance ou le début de l’âge adulte dans ces années 1940/1945, qui ont vu pour certains leurs scolarités perturbées parfois définitivement, leurs vies rythmées par le couvre-feu, le manque de nourriture, leurs vies mises en danger pour ceux qui ne « correspondaient pas à la norme » et, ou, parce qu’ils étaient des Résistants.  Ces personnes de plus de 85 ans voient leur fin de vie perturbée comme a été perturbée leur enfance, sans possibilité de voir leurs proches s’ils sont en EHPAD, ou isolés chez eux  de leurs petits enfants et arrière petits enfants et comprenant qu’ils ne sont plus une « priorité » au niveau des soins s’ils attrapent ce virus  sournois.

Le dernier Résistant adhérent de notre comité Anacr Objat, Henri Gounet alias Ledur, nous demande d’être encore plus vigilants que d’habitude à l’après confinement quant aux lois adoptées à titre exceptionnel afin qu’une fois la crise sanitaire passée, l’esprit des acquis de la Résistance revienne et que soient repris les textes du programme du Conseil national de la Résistance. » Les jours heureux »

 

 

 

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AG du 23 02 2020

Comme chaque année, une bonne partie des adhérents a tenu à être présente lors de l’ assemblée annuelle du comité ANACR secteur d’Objat, afin de prendre la carte d’adhésion 2020 de l’ANACR, mais aussi, pour participer aux discussions toujours très ouvertes, suite à la présentation du rapport d’activités bien rempli encore une fois, du rapport moral et du rapport financier.

(Photo de P Bravard): de gauche à droite, A Dargery, secrétaire, S Maury, C Bravard, Y Ponthier, co-présidents,M Touron, trésorière, F Bretin, vice-président du comité ANACR 19, P Vidau maire d’Objat. Parmi l’assistance, il y avait aussi monsieur Toulemont, conseiller municipal en charge du dossier des associations patriotiques à Objat, monsieur Pagnon, maire de Vignols qui disait son plaisir d’avoir travaillé avec nous pendant plusieurs mandats pour l’organisation annuelle de la cérémonie de la Garédie, le premier dimanche d’Avril, plaisir partagé, monsieur Dandaleix, maire d’Orgnac. Monsieur Bretin, représentait aussi, a t’il souligné, le comité d’Argentat. Madame David représentait celui d’Allassac et en profitait pour tracer les grandes lignes d’un projet de ce comité pour mai 2020. Une discussion avait lieu avec notre secrétaire adjoint, partie prenante de cette manifestation avec son association « Jadis Animations historiques »

Pour plus de précisions, lisez l’article du journal La Montagne en date du 2 mars 2020:

Depuis cette assemblée générale, beaucoup de membres de notre association se sont retrouvés à Orgnac pour assister aux obsèques de Raoul Dandaleix, décédé le 27 février 2020 à l’âge de 92 ans. Raoul était membre de notre comité depuis la dissolution du comité local de l’ANACR Orgnac. Il faisait partie du conseil d’administration et ne manquait aucune des réunions, toujours affable et à l’écoute. Cette année, seule Paulette Dandaleix, son épouse a pu assister à notre AG du 23 et a repris la carte de membre 2020 au nom de son époux. Elle savait que nous ne reverrions pas Raoul mais a tenu à rester jusqu’à la clôture de la réunion. Merci à elle. Merci à Raoul pour sa fidélité et son humeur toujours souriante.

Des photos souvenir:

Ci-dessus, à côté de P Bravard, notre porte- drapeau, Raoul Dandaleix à la stèle du Theillet à Orgnac. Ci-dessous, en 2010 avec M Réparat lors de la remise du diplôme d’honneur aux anciens combattants de l’armée française 1939/1945.

 

 

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De Valmy à l’Echo

Pour notre dernier article de 2019, nous voulons parler du journal « l’Echo », de feu le journal « l’Echo ».

Nous nous servions régulièrement d’extraits d’articles faits par les journalistes ou les correspondants de ce journal, très sensibles au travail de mémoire réalisé par les différents comités de l’ANACR, afin d’alimenter ou illustrer nos propres articles (voir un exemple dans « archives »).

Nous regrettons la disparition de « l’Echo », héritier du journal « Valmy » né dans la clandestinité et auquel la plupart des Anciens Combattants Résistants de notre comité ANACR secteur d’Objat étaient toujours abonnés à ce jour.

  • Ci-dessous la UNE de « L’Echo-Valmy » du 25 octobre 1944:

Un de nos adhérents nous a porté un exemplaire du numéro 10297 de « L’Echo du centre » dans lequel se trouve un supplément avec en première page l’interrogation suivante:

  • « Il y a 30 ans une longue nuit finissait…1944… LIBERES…1974. Qu’en pensent les jeunes d’aujourd’hui? »

En voici un extrait: 

  • Nous ajoutons un extrait de la une du supplément au numéro 15163 de « L’Echo du centre » du jeudi 18 novembre 1993: 

Vu que c’est la fin de l’année 2019, nous nous permettons d’ajouter un extrait de la dernière page du dernier numéro de « L’Echo » daté du mercredi 6 novembre 2019 avec le dessin toujours vif et pertinent du dessinateur Leneuf. Et que vive 2020:

Pour en savoir plus sur l’origine du journal « Valmy » pendant l’occupation, voir https://fr.ulule.com/pas-dinfo-sans-lecho/

 

 

 

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11 novembre 2019

Des adhérents du comité ANACR secteur d’Objat se sont rendus devant les différents monuments aux morts de notre secteur pour commémorer l’armistice du 11 novembre 1918. Certains parmi eux ont eu la gentillesse de nous faire passer des photos des cérémonies auxquelles ils ont participé.A Voutezac où madame la maire fait participer activement les enfants de l’école primaire. (photo de P Reynal).

A Vignols où nous voyons le drapeau britannique parmi les drapeaux français.En effet des habitants britanniques vignolais ont demandé à participer aussi aux cérémonies du 11 novembre il y a de nombreuses années. (photos S Maury)

Un de nos adhérents nous signale n’avoir pu aller à la cérémonie à Objat, étant ce jour-là à Gentioux, commune de la Creuse au monument aux morts fortement symbolique. Un orphelin de guerre montre de son poing fermé la phrase: « Maudite soit la guerre »

Nous mettons une photo de ce monument faite cet été. (Photo S Maury)

Autre cérémonie à laquelle ont participé des membres du comité en juillet 2019 et dont nous recevons des photos: inauguration du chemin de mémoire avec panneau explicatif à St Martin la Méanne. (19)A droite du panneau explicatif, notre porte-drapeau Phililpe Bravard. De gauche à droite, Jean-Pierre Combes,du comité ANACR  du plateau des étangs; Christian Pair, maire de la commune; Stéphanie Vallée-Prévôté, conseillère départementale; Daniel Chasseing, sénateur. (photos C Gauthier- Bravard)

 

 

 

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concours des écoles 2018/ 2019

Le concours départemental de La Résistance et de la Déportation des classes de cycle trois sous le patronage de l’ANACR 19 avait pour thème en 2018/2019 « Répressions et déportations en France et en Europe 1939/1945 ».

Le jury auquel participent des membres du comité ANACR-Objat a délibéré le 13 mai. Voici le classement:

  • Ecoles de Treignac et de Chamberet: prix ex-aequo de la création plastique et de la recherche documentaire locale: (photo 3, 1 reconstitution historique faite par une association locale présentée aux enfants.)

article paru dans « L’Echo » du mardi 25 juin 2019 (voir article sur Treignac dans le même journal en date du lundi 24 juin 2019)

  • ecole de Saint-Germain les Vergnes: prix de la production collective

 

  • école Roger Gouffault de Brive:prix de la créativité et de l’originalité (un abécédaire illustré)

  

 

 

 

 

 

 

 

 

  • école d’Estivaux: prix de la rigueur historique et de la documentation

Nos co-présidents du comité ANACR Objat ont assisté à la cérémonie de remise de prix à côté de madame David du comité d’Allassac, de madame Delaunay du comité de Saint-Mexant et bien sûr du président du comité départemental Bernard Delaunay. article paru dans « La Montagne » locale du mardi 2 juillet 2019. 

Anecdote: nous avions parlé sur notre site de « l’arbre de la liberté » à Estivaux, voir plaque ci-dessous et article de janvier 2016 en cliquant ici.

D’autres précisions sont données sur les résultats de ce concours dans la revue « Résistance Corrèze numéro 39 de juin 2019.

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« jour J » 75 ans après

75 ans après, les lieux de mémoire  du débarquement en Normandie.sont toujours autant visités. Il faut dire qu’ils sont nombreux et variés, très bien entretenus, en particulier les différents cimetières militaires britanniques, canadiens, américains, polonais…

Quelques photos extraites de la collection de membres de notre comité (août 2018):Le cimetière militaire britannique de Bayeux, en face du mémorial britannique, parfaitement entretenu, est un des plus poignants avec presque chacune des 4144 pierres tombales personnalisée d’un mot, d’ une phrase donnés par les proches de ces jeunes gens morts au cours du débarquement ou dans les batailles qui ont suivi.

[ A proximité de ce cimetière, prenez le temps d’aller voir le mémorial des Reporters sans frontières où sont rajoutés, sur des stèles blanches, les noms des reporters de guerre morts pendant l’année en cours, dans l’exercice de leur métier: plus de 2000 depuis 1944.]

Surplombant la plage d’Omaha, le cimetière américain compte 9386 tombes de soldats morts durant « la campagne de Normandie ».Le musée à l’entrée du cimetière est très documenté…avec un passage dans un couloir où sont énumérés, en une longue litanie, les noms de tous ces soldats morts.

Le cimetière allemand de la Cambe, avec plus de 21000 pierres tombales posées sur l’herbe. Vous accédez au cimetière par une longue allée plantée de plus de 1000 érables qui symbolisent la paix entre les nations.

Pour se rendre compte de la violence des combats, allez voir la pointe du Hoc. Son paysage lunaire, avec les cratères faits par les obus et les nombreux restes des constructions allemandes, fait comprendre l’héroïsme des soldats du 2ème Bataillon de rangers au cours des combats des 6 et 7 juin 1944.

 

 

 

 

 

 

 

 

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