Dans « Maquis de Corrèze » p 462 de l’édition de 1971, on peut lire le témoignage suivant de Adrien Picard:
« A Noailles, le 7 juin, les postes d’embuscade AS commandés par le lieutenant Barthez, sont placés sur la nationale 20, surplombant la voie ferrée de 50 mètres et éloignée d’elle de plusieurs centaines de mètres. La voie a été coupée la veille par déboulonnage.
Les Allemands descendent donc du train pour réparer. les maquisards ouvrent le feu sur eux. Les armes du train ripostent. La bataille fait rage pendant 3/4 d’heure. Des maisons brûlent. Les maquisards ont 3 morts et 2 blessés, et ils décrochent sous le feu.
Des Allemands montent du ravin et trouvent sur la route les 2 blessés qu’ils emmènent avec eux vers le train, tirant l’un d’eux avec une corde… »
Des adhérents du comité ANACR secteur d’Objat, en promenade à la Tremblade (17), ont pris en photo la plaque suivante fixée sur un gros rocher en face du monument aux morts sur la place de la mairie de ce village:
On sait donc que le « plus blessé des 2 » a été aussitôt jeté vivant dans le foyer de la locomotive. Quant au deuxième prisonnier, il est mort à Brive, après avoir été affreusement mutilé.
Une autre stèle, située au nord de La Tremblade, au lieu-dit la Piane, mise sur un « chemin de mémoire », est à voir. Le plus célèbre des passeurs du groupe franc marin Armagnac est le sergent André Lecêtre, une figure dans le secteur de la Seudre . Il a été tué lors d’une de ses incursions sur la rive gauche de la Seudre le 12 avril 1945 soit deux jours avant le déclenchement de l’offensive française.