Monsieur Louis Cortot

Ci-dessous un extrait du message du bureau national de l’ANACR, transmis par  le bureau départemental  ANACR-Corrèze.

C.R. 79, rue Saint-Blaise 75020 PARIS                                    Paris, le 6 mars 2017

Aux membres du Bureau National

Aux membres du Conseil National

Aux Comités départementaux

Cher(e)s Ami(e)s et Camarades

C’est avec une très profonde tristesse, avec une peine immense, que nous devons vous faire part de la disparition de notre ami, de notre camarade, de notre président Louis Cortot, décédé dimanche matin 5 mars à l’hôpital des Armées Begin.

Louis, Compagnon de la Libération, Grand Officier de la Légion d’Honneur, était, chacun a pu s’en rendre compte, un homme d’une grande modestie, d’une grande simplicité, chaleureux, d’un dévouement à l’ANACR à la mesure de celui qui fut le sien dès qu’à 16 ans il s’engagea début 1941 dans la Résistance, dont jusqu’à ses derniers jours il fut un défenseur de la mémoire, un combattant pour ses valeurs, son représentant emblématique en premier lieu auprès des jeunes générations.

Un ami, un camarade, un Résistant éminent, un Grand Monsieur, n’est plus, la perte pour nous tous, pour l’ANACR, est immense, nous aurons à lui rester fidèles en poursuivant son combat, en ayant présent à l’esprit son exemple…

Pierre Martin, Jacques Varin

La vie du Résistant Louis Cortot est bien connue; la vie de Louis Cortot président de l’ANACR l’est tout autant. Allez consulter le site de l’A.NACR. Corrèze  pour lire l’hommage qui lui est rendu par notre comité départemental.

Le dernier congrès national de l’ANACR a eu lieu à Brive (voir archives d’oct 2014 à droite de la page d’accueil de ce site) aussi nous avons des photos de Louis Cortot faites au cours de ces trois jours. En voici quelques unes: (photos de S Maury)

 

Discours d’ouverture du congrès le 10 octobre 2014

 

 

 

 

 

 

 

A Tulle, le vendredi 10 octobre 2014, pendant le discours du ministre en charge des Anciens combattants:

Louis Cortot debout à gauche; devant lui, Claude Gauthier le président de notre comité local en 2014.

Jean Maison debout à droite; devant lui Henri Gounet le secrétaire de notre comité local en 2014.

 

 

 

A Brive le samedi 10 octobre, Louis Cortot répond à monsieur Soulier, maire de Brive, ville qui accueillait notre congrès.

Assise, à droite, madame Rol-Tanguy.

 

 

 

Avec Jean Maison, remerciements des porte-drapeaux.

 

 

 

 

 

Une anecdote racontée par un membre du bureau de notre comité local prouve à quel point Louis Cortot était vraiment un homme d’une grande simplicité et d’une grande modestie, comme nous le disent ses compagnons du bureau national de l’ANACR.

Le jeudi 9 octobre 2014, deux membres du comité d’Objat étaient chargés d’accueillir les congressistes arrivant en gare de Brive et de les conduire jusqu’à leur hôtel. Nous avions une feuille de route très précise avec les noms des arrivants, l’heure d’arrivée de leur train et le nom de l’hôtel retenu. La plupart des membres du bureau national étaient déjà en Corrèze depuis quelques jours pour finaliser les préparatifs du congrès. Aucun nom de membres de ce bureau ne figurait sur notre liste.

18h, le train entre en gare. Nous devions récupérer un seul congressiste à cette heure-là, venant de Genève. Nous voilà arpentant le quai avec une grande pancarte « ANACR ». Louis Cortot, accompagné d’une membre du bureau national, se dirige donc vers nous et attend. En bafouillant, nous le saluons, flattés de cette belle rencontre fortuite… et lui disons que nous voulons bien le conduire à son lieu de rendez-vous… mais que nous avons un participant à notre congrès sur notre liste à conduire ailleurs. Nous sommes deux de notre comité présents ce jour-là mais nous n’avons qu’un véhicule alors l’un de nous conduit celui que nous devions « accompagner » à son hôtel et l’autre amène Louis Cortot à la salle d’attente en espérant l’arrivée de Bernard Delaunay, co-président départemental qui devait passer prendre le président national  à son arrivée en gare afin de le conduire à l’hôtel où il devait participer à une conférence de presse.

C’est là que nous avons pu apprécié la simplicité de monsieur Cortot qui a trouvé normal que nous respections notre feuille de route: « Ne vous inquiétez pas, faites ce qui est marqué, la conférence de presse ne commencera pas sans moi. Réjouissons-nous de voir que des trains arrivent à l’heure prévue. L’horloge de cette salle d’attente nous le prouve. »  

Nous ajouterons donc à la simplicité et à la modestie reconnues de monsieur Louis Cortot, une bonne dose d’humour.

Au revoir monsieur Louis Cortot. Merci d’avoir été notre président.

Post scriptum: en feuilletant l’album photos des 3 jours du congrès national de Brive, nous avons une pensée pour deux compagnons corréziens de ce congrès récemment décédés.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A gauche, Monsieur Martinie , ancien Résistant, qui a vécu les tristes évenements de Tulle en juin 1944. A droite, debout, Monsieur Roubertie, Ami de la Résistance, qui a beaucoup aidé à la préparation du congrès de Brive, ici saluant la présence parmi nous de madame Faucher d’Allassac, Juste parmi les Nations, 100 ans cette année là.

[ à lire: Cérémonie de remise des prix du Concours national de la Résistance et de la Déportation  Palais de l’Elysée – 8 mai 2015 Intervention de Louis CORTOT Compagnon de la Libération sur le site www:fondationresistance.org/documents/dossier-them/Doc 00161.pdf]

 

 

 

 

 

 

 

 

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Juin 1944 à Voutezac

En novembre 2016, un membre de notre comité ANACR secteur d’Objat reçoit une lettre manuscrite de monsieur Rémy Landy (9 ans en 1944) accompagnée d’un témoignage.

Nous vous le mettons ci-dessous tel que nous l’avons en notre possession.

« Souvenir anodin de 1944 : les deux malles.

Un certain jour de juin 1944, le petit Rémy, 9 ans, regarde par la fenêtre de la chambre, en haut de sa maison (C’ est maintenant au 4 rue de la Forge à Voutezac). Sur la route du Saillant, au tournant des Mégenies, il aperçoit un convoi militaire qui monte lentement : les Allemands !

Plus tard dans la matinée, par la fenêtre de la cuisine, il les regarde installer leur mitrailleuse, juste devant, dans le pré qui jouxte la maison Gargot. De quoi balayer d’une rafale la route d’Objat (car il n’y avait pas encore le futur garage Raynal pour boucher la vue) et même au besoin celle de Ceyrat.

Plus tard encore, on frappe à la porte d’entrée. Quand la maman du petit Rémy ouvre la porte d’entrée, trois hommes se présentent : deux Allemands en uniforme et, en civil, le triste Français milicien qui interroge :

-« Votre nom ?

-Landy.

-Où est votre mari ?

-Prisonnier de guerre en Allemagne à Lübeck, oflag XC. ( heureusement, ils ne savaient pas que, du côté de mon père, mes deux oncles étaient à Buchenwald / Dora et que mes deux tantes étaient à Ravensbrück, camp dont l’une ne reviendra pas).

 -Connaissez-vous un certain Maurice Monteil ?

 -Non ; vous confondez peut-être avec le nom d’un village des environs. »  (cette réplique, ma chère Maman, cela n’était pas la peine de la dire, et elle pouvait même être dangereuse pour les habitants de ce hameau l)

Et maintenant, les « Boches » et leur acolyte vont- ils entrer pour perquisitionner ? On peut tout craindre depuis leur terrible passage d’avril* ! Mais non, ils repartent : ma mère a dû leur paraître naturelle et sincère – et personne n’a dénoncé notre écoute quotidienne de la << radio des Anglais », celle qui nous prévenait par son slogan : « Radio Paris ment, Radio Paris ment, Radio Paris est allemand » ; et puis, s’appeler Landy, ce n’est pas Corrézien, mais c’est tout de même plus sûr que Weil ou Lévy !

Or nous l’avions, sans le savoir, échappé belle. Dans notre garage se trouvaient deux grandes malles abandonnées là en 1940, au moment de sa fuite vers les Etats-Unis, par le père d’une jeune femme, [en ce temps-là épouse de l’un de mes oncles, mais plus tard maîtresse d’un officier allemand et probablement dénonciatrice de leur réseau de résistance parisien.] Parti sans laisser d’adresse, jamais il ne revint nous voir, ni en 1945, ni plus tard.

Après son retour de captivité, mon père finit donc par ouvrir les malles où l’on découvrit…deux revolvers. Ce fut une belle peur rétrospective ! »

*   Voir événements du Saillant ( + archives Avril 2016,2015,2014)

Nous adressons nos remerciements à monsieur Landy pour ce témoignage et pour la confiance qu’il nous témoigne en nous permettant de le porter à la connaissance de tous.

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AG 2017 du comité local

L’assemblée générale du comité ANACR secteur d’Objat a eu lieu dimanche 26 février 2017, salle des expositions de la mairie d’Objat, en présence de monsieur Delaunay, notre président de l’ANACR Corrèze et de nombreux élus du secteur dont les maires d’Objat, Vignols, Voutezac, la conseillère départementale de l’Yssandonnais ainsi que des membres d’autres comités corréziens, parfois venus de loin comme le président du comité d’Argentat.

Bien qu’il soit possible de demander à adhérer à notre comité en contactant un de nos trois co-présidents à  n’importe quel moment de l’année, il est de tradition de prendre la carte d’adhésion de l’année en cours, le jour de l’Assemblée et nous sommes très heureux de vous signaler ce jour les adhésions de cinq personnes supplémentaires.

Quelques photos de cette assemblée prises par Melle Raynal, membre de notre comité.

 

 

 

 

 

 

 

 

De gauche à droite, M Dargery, secrétaire, M Maury, Mme Bravard, M Ponthier, co-présidents, M Gauthier, M Vidau, maire d’Objat, M Delaunay, président ANACR 19.

 

 

 

 

 

 

 

Le rapport d’activités de l’année 2016 présenté par M Dargery.

 

 

 

 

 

 

 

 

Il revenait à monsieur Toulemont, conseiller municipal d’Objat  en charge des Associations patriotiques, fils d’ un « martyr de Tulle », de remettre enfin l’insigne de porte- drapeau à Emilian Blanchard.

Moment de grande émotion tant pour les deux « acteurs » de cette remise d’insigne que pour Philippe Bravard, porte-drapeau formateur comme pour toute l’assemblée attentive.

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Baptiste Chadal dit Fernand

Un lecteur assidu des articles stockés dans le dossier « archives » de notre site s’étonne de n’en trouver aucun parlant de Fernand Chadal, Résistant de « la première heure », dès novembre 1940.

Pourtant les Anciens Combattants Résistants de notre comité, qui connaissaient Monsieur Chadal, avaient trouvé de la documentation le concernant au musée départemental de la Résistance, (musée qui existait alors à Tulle dans les années 1990), quand ils avaient préparé leur première exposition sur le secteur d’Objat, exposition qui nous a énormément servis lorsque nous avons décidé de faire une brochure sur l’histoire du détachement Jean Robert dans le Vaysse.

Voici le témoignage écrit de monsieur Chadal, conservé dans ce musée, dont un extrait peut se lire aussi dans « Maquis de Corrèze », et ce dès la première parution de ce livre très documenté… si vous avez la chance d’en posséder un exemplaire.

Novembre 1940, Fernand Chadal, 25 ans, employé de commerce,  est  arrêté à Tulle par la police spéciale, coupable d’avoir distribué des tracts reprenant l’appel de juillet 1940, de Maurice Thorez et Jacques Duclos, à boycoter le gouvernement Pétain et à résister à l’ennemi.

Il est condamné à 3 ans de prison , 10 ans d’interdiction de vote et récolte d’une amende: 900F réclamés en 1941, 2874F en 1942! 

 

 

 

Une lettre du sous-préfet de Brive est envoyée au maire de Vignols afin que Fernand Chadal soit rayé des listes électorales de cette commune .

Une demande de renseignements,  » tenant lieu de Certificat de solvabilté », est  envoyée à la mairie, un an plus tard, émanant de la perception de Limoges. Le 18 juillet 1942, le maire y répond que Baptiste Chadal était « né dans la commune, mais n’ y travaillait pas, serait actuellement en prison, n’a plus ses parents » avec la mention « néant » en face de la rubrique valeur des meubles saisissables.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Aux élections municipales de 1946, nous trouvons dans la liste des nouveaux conseillers municipaux, le nom de  Fernand Chadal. (voir document dans l’article sur les conseils municipaux mis en ligne en novembre 2016( cliquer sur  « accueil » puis « archives » et « nov 2016 »).

Si vous avez en votre possession d’autres documents parlant de M Chadal, contactez-nous, nous complèterons cet article avec plaisir.

  • rajout juin 2021: en cherchant trace de la détention d’un Résistant membre du comité ANACR d’Objat, Auguste Célérier, nous avons trouvé dans le registre de la prison d’Eysses, sous le numéro d’écrou 528, un Jean Chadal, né en Corrèze en 1915, employé de commerce, arrivé le 11/03/1942 et libéré le /11/1943. Pour nous, il s’agit de Fernand Chadal.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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L’école de Fanlac, Dordogne

Nous souhaitons parler de l’école de Fanlac, où est allé « Jo » Guérin.

Monsieur Guérin n’était pas un homme très bavard. Quand nous lui avons demandé quelle « formation » il avait eu pour devenir un des encadrants de groupes FTPF il a simplement dit qu’il avait été désigné pour aller à l’école de Fanlac. Nous le citons :

« Envoyé en stage à l’Ecole des Cadres de l’Interrégion FTPF installée à Fanlac (Dordogne), je suis nommé responsable militaire de Détachement et chargé d’implanter un camp de maquis dans la région d’Objat- Pompadour en septembre 1943. »

Nous trouvons mention de cette école dans plusieurs récits de Résistants FTPF de la région.

Par exemple dans le  témoignage écrit en 1981 de monsieur Yves Elouet, dit « Yvon », « Jean », « Olivier », lieutenant FTPF, commandant la 233ème compagnie FTPF, sous/secteur C de la Corrèze. En voici un extrait:

 

 

 

Nous avons aussi en notre possession une coupure de journal de 1974 ( L’Echo du centre) où se trouve le témoignage de Roger Lescure revenu sur les lieux pour le 30ème anniversaire de la libération de la Corrèze par les FFI. En voici quelques extraits: «  … C’est là dit Lescure, que nous faisions l’entraînement. Il fallait en effet donner aux stagiaires une grande résistance physique. Les longues marches de nuit étaient courantes. Parfois on s’exerçait au tir réel malgré le bruit. Mais en 1943, nous n’avions pas assez d’armes et de munitions pour le pratiquer couramment…

… Nous les recevions de tous les départements de la R5: Indre, Haute-Vienne, Dordogne, Corrèze, Creuse…

… Chaque promotion de l’école des cadres de l’Espicerie participait en principe à une opération contre l’ennemi, effectuait comme qui dirait un exercice pratique… » 

(Nous pensons que le 2 février 1944 plusieurs groupes FTPF se sont trouvés à Larche dont un groupe venant de Fanlac avec Charles Piquaud, un autre étant le groupe Jean Robert venu délivrer un des siens fait prisonnier la veille).

 

 

 

 

 

 

 

 

Du détachement FTPF Jean Robert, nous savons aussi que André Mérat dit Blazy et Jean Boyer dit Olive ont bénéficié d’une formation acquise à l’école de Fanlac, ce qui a valu à « Blazy » d’occuper le poste d’adjoint technique et à « Olive » celui d’adjoint aux effectifs.

 

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Baptiste Touron alias Michel

Monsieur Touron nous a quittés en janvier 2011, il y a déjà six ans.

Madame Touron , son épouse, nous a fait passer une lettre écrite par Michel Lissansky en 1945, par rapport à ses « états de service dans la Résistance ».

Nous vous la transcrivons ci- dessous pour une lecture plus aisée et vous mettons aussi la lettre manuscrite et signée de la main du Résistant « Michel André » ou Michel Lissansky.

 » Objat le 11 9 1945

Je soussigné Michel Lissansky dit « Michel André » ex-responsable clandestin puis légal du Front National pour la région inter cantonale Ayen, Vigeois, Lubersac, Donzenac et Juillac en 1944, ex-lieutenant FTPF-FFI s/secteur B de la Corrèze sous les ordres du capitaine « Félix » alias Vialle d’Uzerche, actuellement membre du Comité Directeur de la Confédération Générale des Anciens Internés et Déportés politiques 14 Bd Montmartre Paris 9ème, certifie que monsieur Baptiste Touron à Charriéras par Objat, Corrèze, a contracté en service commandé aux FTPF-FFI en 1944 (Maquis de la Corrèze) une affection pulmonaire l’ayant contraint à quitter son service en décembre 1944.

Je certifie que monsieur Touron remplit à différentes reprises dans la période clandestine des missions périlleuses dont il se tira avec honneur et pour le plus grand bénéfice de la lutte contre l’oppresseur nazi et ses valets de Vichy.

Ce jeune homme a été un exemple de patriotisme pour ses camarades et j’espère que la solidarité de tous les Français républicains et patriotes jouera pour lui.

Signé:  Michel Lissansky, 57 rue Dauphine, paris 6ème

Inspecteur aux Affaires Sociales

Ex otage à la Santé (Gestapo) à Paris en 1941″

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Johannes Lagueyrie

Nous aurions pu intituler cet article:   » De l’utilité des plaques commémoratives »

Passants, lors de votre visite du bourg d’Objat, pas très loin de l’hôtel de ville, à côté de la halle conduisant à la salle des congrès, levez les yeux sur la façade de l’immeuble mitoyen et vous verrez une plaque toute neuve, installée il y a peu d’années par la municipalité d’Objat et ce grâce à la ténacité de madame Dumont,  aujourd’hui décédée, fille de monsieur Johannes Lagueyrie.

Mais le nom de son père est écrit là et ainsi il restera à juste titre dans nos mémoires.

Il est inscrit aussi sur la stèle du Saillant de Voutezac (voir articles sur ce site aux mois d’avril 2016, 2015, 2014… en cherchant dans « archives », page d’accueil).

Voici le texte écrit sur la plaque:

« A la mémoire de Johannes Lagueyrie, 6 aoùt 1895, 5 mars 1945, Patriote arrêté pour faits de Résistance au Saillant le 15 avril 1944, a été déporté dans le camp de concentration de Hambourg Neuengamme (Allemagne) est décédé des suites de la barbarie nazie le 5 mars 1945 à Neuengamme. »

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Nous pouvons ajouter que monsieur Lagueyrie, né à Saint-Aulaire, commune proche d’Objat, était dans le transport parti de Compiègne le 21 mai 1944 pour Neuengamme. Il est décédé le 5 mars 1945; les rares survivants encore dans le camp de Neuengamme ont été libérés 2 mois plus tard, le 4 mai 1945.

Il y a une dizaine d’années encore, la fille de monsieur Lagueyrie se faisait un devoir d’accompagner  dans les écoles de la région les rescapés de ce camp de concentration pour expliquer la barbarie des guerres.

(Photo de S Maury)

 

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Conseillers municipaux populaires

En attendant les élections municipales qui auront lieu le 29 avril 1945, les délégations municipales, qui avaient été mises en place par les services du gouvernement de Vichy, sont remplacées par des « conseils municipaux populaires » dès novembre 1944.

C’est ainsi que, pour Voutezac par exemple, monsieur Lauriac, destitué de son mandat de maire par les sbires de Pétain, retrouve ce mandat et exercera ses fonctions jusqu’en avril 1945, date à laquelle lui succèdera monsieur Reynal.

Un ami collectionneur possède les différents annuaires départementaux des années 1940, 1941, 1942, 1943, 1944, 1945, 1946 sur lesquels nous trouvons trace de ces changements. Nous en mettons quelques extraits. Nous le remercions pour ses prêts.

voutezac-1940

 

Annuaire de la Corrèze, Voutezac 1940.

L’annuaire de 1943 donne la délégation nommée par le gouvernement de Vichy à la place de ce conseil municipal.

 

 

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L’annuaire de la Corrèze, Voutezac en 1946, après les élections d’avril 1945.

 

 

 

 

 

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Annuaire de la Corrèze, Vignols 1943

 

 

 

 

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Annuaire de la Corrèze, Vignols 1946

 

 

La commune d’ Orgnac s’est trouvée dans la même configuration que celle de Voutezac avec la destitution de son conseil municipal par ordre du gouvernement de Vichy et la nomination d’une délégation spéciale jusqu’en novembre 1944.

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Annuaire de la Corrèze, Orgnac 1940

 

 

 

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Annuaire de la Corrèze, Orgnac 1946

 

 

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armistice du 11/11/1918

Pour le comité du secteur d’Objat,  notre drapeau était devant trois monuments aux morts de communes de notre secteur:  à Objat, porté par notre co-président, Yves Ponthier, à Voutezac et à Orgnac (voir photos).

Des membres de notre comité étaient aussi présents devant ces 3 monuments aux morts d’autres se trouvaient à Vignols, à St Solve et à Pompadour.

Un résumé de 2 commémorations en images.

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A Voutezac discours de madame la maire. A sa droite le préfet de la Corrèze, à sa gauche nos 2 porte-drapeaux.

Un habitant de la commune, monsieur Jean Cerverachevalier de la légion d’honneur depuis le 14 juillet 2016, a été honoré au cours de cette cérémonie et par madame Poulverel et par Bertrand Gaume, préfet de la Corrèze. (voir l’histoire de son engagement pendant la seconde guerre mondiale sur notre site en tapant son nom à « recherche » à droite de la page d’accueil). Pour en savoir  plus sur son parcours dans l’armée de 1941 à 1946, vous pouvez aussi lire l’article du correspondant de « L’écho-Corrèze » sur Voutezac en date du 15 novembre 2016.

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Monsieur le préfet fait un discours pour rendre hommage au parcours de Jean Cervera.

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Les officiels encadrent notre ami.

Signalons la présence d’un groupe important d’enfants de l’école publique de Voutezac qui ont chanté « La Marseillaise » avec entrain.

 

Grand merci à Philippe Bravard et à Emilian Blanchard qui, prévenus à la dernière minute, n’ont pas hésité à venir porter leurs drapeaux à cette cérémonie, avant d’aller à Orgnac.

 

 

 

Monsieur Henri Gounet, de notre comité local, mais aussi vice-président du comité ANACR départemental, est venu féliciter Jean Cervera à la fin de la cérémonie.

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La cérémonie du 11 novembre à Orgnac, avec, comme tous les ans, nos deux porte-drapeaux en titre.

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Monsieur Dandaleix, maire de la commune d’Orgnac, épingle l‘insigne de porte-drapeau à notre jeune Emilian. ( voir article sur l’AG d’octobre 2016 à Meymac dans « archives » à ce sujet).

Photos de messieurs Reynal et Maury

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AG 2016 à Meymac

Plus de cent adhérents étaient présents à l’assemblée générale de Meymac, organisée de main de maître par l’équipe très dynamique du comité ANACR d’ Egletons avec le soutien bien rodé du bureau ANACR départemental.

Tous les intervenants à la tribune ont rendu hommage à Jean Maison, notre co-président décédé récemment (voir article du 13 juin 2016 sur ce site en ouvrant le dossier archives à droite de la page d’accueil au mois de juin 2016 ou en cliquant ci-dessus sur « Jean Maison » ).

Mais il a été aussi évoqué la mémoire de Sophie Dessus, présente à la tribune au côté de Jean Maison lors de l’assemblée générale de l’an dernier à Clergoux. (voir article du 5 mars 2016 sur ce site).

Dans le rapport d’activités, il a été aussi rendu hommage à Gérard Bonnet qui nous a beaucoup aidé pour le déroulement du congrès national ANACR à Brive en 2014 en tant que président du conseil général. (voir article du 8 octobre 2016)

Un résumé de cette assemblée en images.ag-la-tribune

 

 

 

 

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A la tribune, la fille de Jean Maison remet de la documentation à l’ANACR.

 

2  porte-drapeaux ont reçu leur diplôme: monsieur Dichamp et Emilian Blanchard de notre comité ANACR-secteur d’Objat.

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Discours du préfet de la Corrèze.

 

François Remond présente 2 lauréats du concours de la Résistance pour les collèges.

 

Des membres de notre  comité devant le monument aux morts de Meymac avec notre jeune diplômé.

 

 

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Au moment du salut des porte-drapeaux,

Emilian Blanchard, avec le drapeau de notre comité.

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(photos de S Maury)

 

 

 

 

 

Le repas a été animé par la troupe folklorique de Davignac.  Bravo à elle,à l’équipe organisatrice et à la mairie de Meymac!

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Nous ajoutons une photo prise il y a deux ans où l’on voit le jeune Emilian au côté de son mentor, notre 1er porte-drapeau, Philippe Bravard. Sans le travail pédagogique régulier depuis plusieurs années de ce dernier, Emilian n’aurait pas pu réaliser ce rêve d’être porte-drapeau. (Photo de C Gauthier- Bravard)

 

 

 

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