Prochaine assemblée générale fin février

Vous êtes invités à participer à l’assemblée générale du comité local corrézien  ANACR-Objat qui aura lieu comme d’habitude le dernier dimanche de février, c’est à dire

le 28 février 2016, salle des expositions à côté de la mairie d’Objat.

Les travaux débuteront à 10H mais vous êtes cordialement invités à venir dès 9h30 pour la traditionnelle remise des cartes aux adhérents.

QUI PEUT ETRE NOUVEL ADHERENT?

La question nous est souvent posée. Lisez ci-dessous un extrait du dépliant fourni par le comité ANACR-Corrèze à ce sujet.

Qui sommes-nous ?   L’ ANACR rassemble

L’Association Nationale des Anciens Combattants et Ami(e)s de la Résistance (ANACR) rassemble, de façon pluraliste, sans distinction politique, philosophique ou religieuse :

– Tous ceux qui ont appartenu, pendant l’occupation nazie, aux organisations de la Résistance Intérieure ou Extérieure

– Au titre d’Amis, tous ceux qui, adhérant aux idéaux de la Résistance, souhaitent pérenniser et transmettre la mémoire des luttes des Résistants et les valeurs de la Résistance.

L’ ANACR : les Amis

S’inspirant dans leur vie de citoyens des valeurs humanistes, démocratiques, patriotiques et non nationalistes qui ont guidé la lutte des Résistants, ils s’attachent à approfondir la connaissance à la fois de la réalité de l’occupation nazie et du régime de Vichy à son service, et celle du combat de la Résistance pour libérer notre pays et y restaurer la démocratie.

En tant que « passeurs de mémoire », ils s’attachent à diffuser cette connaissance le plus largement possible, par des conférences-débats, des expositions, des projections de films, la publication de journaux et de livres, la participation à l’organisation du Concours national et départemental de la Résistance et de la Déportation…

Ils luttent contre les tentatives de nier ou minimiser les crimes du fascisme et de la collaboration, contre les calomnies à l’égard des Résistants et des antifascistes, contre la résurgence des idées et des actes xénophobes, antisémites, racistes et antidémocratiques.

L’ANACR-Corrèze : association loi 1901,reconnue d’intérêt général.

(On peut déduire 60% du montant de la cotisation de l’impôt sur le revenu)

Pour plus de précisions: www.anacr-correze.fr

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l’arbre de la liberté à Estivaux 2015

 Au départ, ce site a été créé pour raconter l’histoire du groupe Jean Robert ainsi que les histoires des combattants résistants adhérents du comité anacr d’Objat. Par le truchement de ce site, des demandes plus pointues nous sont faites pour retrouver trace de parents ou de grands parents qui auraient combattus en Corrèze ou y auraient été arrêtés. Nous signalons leurs noms aux membres de notre comité et faisons passer les renseignements directement aux familles quand nous obtenons une réponse. Mais nous rappelons que les adhérents du comité anacr d’Objat n’ont pas la prétention d’être des historiens spécialisés de cette triste période de la deuxième guerre mondiale. Si vous nous donnez l’autorisation de publier vos demandes sur ce site telles que vous nous les formulez, peut-être que le champ de recherche serait plus étendu et aboutirait à un résultat?

Ce site continue à exister grâce à l’apport de chaque adhérent qui prête les documents qu’il possède ou qui enregistre les témoignages des derniers résistants vivants sur notre secteur ou de leurs proches.

2015 a été une « annus horribilis » pour la paix dans le monde mais nous voulons vous donner à lire un article datant du 14 novembre 2015 d’ un quotidien local « La Montagne » qui a réchauffé le coeur d’un de nos anciens.

A Estivaux (19), l’arbre planté en 1945 pour marquer la fin de la seconde guerre mondiale, en mauvaise santé depuis quelques années, a été utilisé pour réaliser une sculpture symbolisant la Libération.

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(Photo S M)

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Henri Cueco, « l’été des serpents »

Un adhérent nous envoie un extrait d’un livre de sa bibliothèque personnelle, écrit par l’artiste peintre contemporain bien connu des Corréziens, Henri Cueco.

« L’été des serpents » est un roman écrit en 1992, réédité en 2012 chez JBz &cie. Le narrateur se souvient du temps de  sa pré-adolescence à Uzerche (19) qui a coincidé avec la période troublée, 1940/1944.

Il y évoque entre autres le passage de la colonne Das  Reich sur la nationale 20 qui traverse Uzerche de part en part. Il parle du « pendu d’Uzerche ». ( voir l’ histoire d’Edouard Chauvignat en cliquant ici)

Voici l’extrait de ce livre (p 216 de l’édition de 2012):

«  Nous pleurions en entendant le grand-père nous raconter le cran du pendu, le jeune pendu du pont Turgot, celui qui est monté tout seul sur le tonneau, la tête haute et qui s’est passé la corde autour du cou lui-même…Le jeune maquis s’était comporté comme un soldat digne de sa guerre de 14.

Les Espagnols, les brigadistes, ceux qui connaissaient le fascisme n’avaient pas attendu les derniers mois de la guerre pour se battre…

Qui n’a pas vécu ce temps du fascisme à la française, le temps des nazis, qui n’a pas connu l’urgence d’arrêter les crimes ne peut comprendre aujourd’hui ce qu’étaient les résistants, surtout les jeunes communistes, les plus nombreux dans notre coin, et la fascination qu’ils ont exercée sur les jeunes de ce temps. Nul ne peut comprendre notre fidélité, notre attachement au groupe, aux camarades, s’il n’a vécu la misère et la solidarité, les sentiments d’accablement ou de joie , devant l’héroïsme des jeunes résistants. Il fallait de pauvres surhommes, simples et terribles, pour tenir contre ces soldats surarmés et triomphants. il fallait une dose de culot, d’instinct ou d’irrationalité, de folie pour tenir contre les Allemands, Pétain, les miliciens, l’Eglise (pas forcément les curés de village), les bourgeois (pas tous) contre la mollesse de tous ou presque. »

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Communiqué de l’ANACR national à propos des attentats de Paris

Nous vous transmettons le communiqué de notre Association Nationale des Anciens Combattants et Amis de la Résistance au niveau national suite aux évènements dramatiques du vendredi 13 novembre à Paris.

«  COMMUNIQUÉ

L’ANACR, bouleversée, tient en ces heures tragiques à exprimer avec la plus grande émotion en premier lieu ses sentiments de profonde solidarité aux familles des victimes disparues, aux blessés auxquels nous souhaitons le meilleur et le plus rapide rétablissement.

Les dramatiques événements ayant ensanglanté ce 13 novembre notre pays, à Paris et à Saint-Denis, ne peuvent, par l’ampleur du nombre des victimes, 130 morts et plus de 300 blessés dont très près d’une centaine très graves, par le mode opératoire, le mitraillage aveugle et en masse de civils, ainsi que par les motivations des auteurs de ce crime, terroriser les populations pour les amener à faire pression sur leurs dirigeants et responsables militaires, ne peuvent que rappeler les heures les plus sombres de notre histoire qu’illustrent douloureusement les noms de Tulle, Oradour, Maillé, Ascq…

Aujourd’hui comme hier, il faut faire face, faire front, et vaincre les assassins. Mais il faut mener cette lutte dans le respect de nos valeurs, démocratiques, humanistes, antiracistes, alors même que dans ce contexte tragique que nous vivons, des voix s’élèvent pour stigmatiser une population immigrée ou d’origine immigrée, toute une communauté religieuse, appeler à des mesures d’exception potentiellement attentatoires aux libertés ; ce qui serait de fait s’inscrire dans la logique de ceux que nous voulons combattre, ce qui serait inacceptable.

Il nous faut, dans la lutte contre le terrorisme international dont la France – avec d’autres nations – a été victime, réaffirmer ces valeurs démocratiques, humanistes, antiracistes pour lesquelles les Résistant(e)s se sont levé(e)s, réaffirmer le rôle que doivent jouer les instances de concertation internationale sur les plans diplomatique et militaire, en premier lieu l’Organisation des Nations-Unies qu’ont mis en place il y a 70 ans les vainqueurs du fascisme et du nazisme, et demander aux dirigeants de notre pays de s’inscrire dans cette démarche ; car elle est, par la fidélité à ce que nous sommes et nous différencie des barbares, la meilleure réponse aux criminels qui ont frappé notre pays et à ceux qui les ont commandités.

Paris, le 15 novembre                      L’ANACR »

Lundi, à midi, chaque village adhérant à notre comité, a observé une minute de silence. Nous vous mettons une photo prise par madame Gauthier- Bravard, co-présidente de notre comité pour le secteur d’Orgnac.

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13 novembre 2015

         A la demande du maire, notre comité ANACR était sur la place de la mairie d’Objat, ce lundi midi 16 novembre 2015, en  « hommage aux victimes des évènements dramatiques qui se sont déroulés le soir du 13 novembre 2015 à Paris. »  

La sirène suivie des cloches de l’église ont longuement retenti puis le maire d’Objat a fait une brève allocution rappelant le pourquoi de ce deuil national et soulignant l’importance de défendre les mots de notre devise: LIBERTE, EGALITE, FRATERNITE auxquels il a ajouté LAICITE.                                                      

Après la minute de silence l’ensemble de la population, les enfants derrière les grilles de l’école, les collégiens venus avec leurs professeurs, ont chanté la Marseillaise.

Nous mettons ci-dessous le communiqué de presse de nos co-présidents départementaux de l’ANACR-Corrèze, envoyé ce jour, Jean Maison et Bernard Delaunay.                           

Communiqué ANACR-Corrèze 16 11 2015

        Le comité de la Corrèze de l’Association Nationale des Anciens Combattants et Amis de la Résistance (ANACR),s’incline devant les victimes des attentats terroristes du vendredi 13 novembre 2015 à Paris et exprime sa solidarité avec leurs familles et leurs proches.

       Résistants et Amis de la Résistance condamnent l’organisation criminelle usurpant le nom de l’Islam « DAESH » qui a revendiqué ces massacres : ceux-ci constituent des crimes contre l’Humanité et contre la démocratie.

        Ils lancent solennellement un appel à tous les citoyens démocrates, croyants ou pas, de toutes origines, à rester debout, ensemble contre la barbarie, la dictature du fanatisme.

      Ils mettent en garde contre toute stigmatisation de nos concitoyens qui n’aspirent qu’à vivre en paix au sein de notre République laïque, à en assumer les droits et les devoirs.

      Quelques noms relevés sur des stèles de la Résistance en Corrèze nous rappellent que sont « Morts pour la France » par exemple : à Sant-Priest de Gimel le 19 août 1944, BACHIR Ben Ayeb, HACINE Ben Mohamed, LAHCINE Ben Oukrine, MOHAMED Ben Ayeb, SAIDI Salah, aux côtés de Résistants français et d’une quinzaine d’autres nationalités en Corrèze … Ils sont tombés pour la défense de la liberté, de la dignité humaine, de la paix, face à la barbarie nazie.

      Aujourd’hui, après les attentats ciblés de janvier et de novembre 2015 contre nos valeurs républicaines, la guerre qui est déclarée à nos institutions démocratiques nous demande de suivre l’exemple des Résistants qui ont su, par delà leurs différences, être solidaires,se rassembler pour vaincre la « bête immonde ».

       Leur mémoire nous commande de continuer à vivre libres, de soutenir les efforts engagés par l’Etat pour assurer la sécurité de tous tant qu’ils s’avéreront nécessaires, d’en accepter les contraintes dans la vie quotidienne, de prendre chacun notre part de vigilance, d’appeler au civisme dans les écoles et sensibiliser nos concitoyens désemparés, aux conséquences dramatiques de l’indifférence, de la peur, du racisme et de la xénophobie.

      Mais cette guerre, qui ne souffre aucune négociation avec le fanatisme, risque d’être longue, elle ne peut être arrêtée que par une intervention énergique de l’Organisation des Nations Unies et des institutions judiciaires internationales. Celles-ci devront faire respecter ce pour quoi elles ont été créées : la paix, la coopération et l’amitié entre les peuples, le châtiment des criminels. Nous demandons à nos responsables politiques, au-delà de leurs propres initiatives nationales, de solliciter d’urgence ces interventions.

      Enfin, une réflexion démocratique devra être engagée, sur les causes profondes des conflits en cours au Moyen-Orient, en Palestine, en Afrique ou ailleurs… en tirer les leçons pour nous-mêmes et envisager l’implication de la France dans l’action internationale au service du respect de la dignité humaine, de la fraternité et de la paix.

      Vive la République !

Signé : Jean Maison Médaillé de la Résistance, Bernard Delaunay, Co-présidents de l’ANACR-Corrèze.

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AG ANACR Corrèze du 18 10 2015

L’ANACR- Corrèze a tenu son assemblée générale le 18 octobre 2015 à Clergoux, terre de Résistance, commune de Jean Maison, notre co-président, Résistant de la première heure.

Ayant pour maître de cérémonie Jean Louis Lascaux, les travaux ont commencé avec la présentation de Clergoux par monsieur Bachèlerie, maire de cette commune accueillante, suivi de monsieur Maison, très applaudi.

Le rapport moral de Bernard Delaunay, co-président de notre comité ANACR-Corrèze, membre du bureau national, s’inscrit dans la continuité de ce qui a été écrit dans le dernier numéro de notre revue « Résistance-Corrèze ». Il rappelle le pluralisme de notre association qui se doit de promouvoir lres valeurs inscrites dans la charte du Conseil National de la Résistance.

Le rapport d’activités, exposé par Marie-Jo Pivier, secrétaire de l’ANACR- Corrèze, montre la vitalité de notre association, comme le fait que plus de 110 personnes étaient présentes dans la salle au moment des votes et que 94 pouvoirs avaient été donnés.

Présentant le rapport financier, laissant apparaître un excédent positif, Jean Pierre Foch, trésorier de l’ANACR-Corrèze a profité de son passage au micro pour parler du livre récapitulatif des stèles de la Résistance en Corrèze afin de remercier vivement les comités qui ont envoyé des photos des stèles de leur secteur, voire de secteurs voisins. Permettons-nous d’ajouter ici que nous sommes conscients de tout le travail que son épouse et lui-même ont fait.

                                                                                 Sur la photo, à agrandir en cliquant dessus, on voit Mr Foch qui  présente le rapport financier devant une salle pleine. IMGP0932A la tribune de gauche à droite: Mme Sebert, ONAC, M Leygnac, Conseiller départemental, Mme Dessus, députée, M Gaume, préfet, M Bachèlerie, maire, M Maison et M Delaunay, co-présidents, M Lascaux, maire d’Allassac, Mme Montaudon, vice-présidente ANACR national, Mme Pivier, secrétaire.

Les rapports, moral et financier, ont été approuvés à l’unanimité des votants. La résolution finale lue par M J Pivier a été adoptée à l’unanimité des présents aussi. Les rajouts aux statuts discutés lors du congrès d’Argentat ont été adoptés aussi à l’unanimité, moins une abstention.

Les personnalités se sont succédées à la tribune:

  • Marie Sebert, directrice de l’ONAC.
  • Anne Marie Montaudon vice présidente ANACR national.
  • Daniel Chasseing, sénateur.
  • Monsieur Leygnac, conseiller départemental.
  • Sophie Dessus, députée.
  • Bertrand Gaume, préfet de la Corrèze.

L’assemblée générale s’est terminée par un dépôt de plusieurs gerbes au monument situé en face du monument aux morts de Clergoux, érigé par le comité local de l’ANACR ( voir les explications à propos de cette stèle dans le livre « Mémorial » et chercher comment se procurer ce livre en allant sur le site internet: www.anacr-correze.fr ) .

IMGP0944                               Jean Maison entouré du maire de Clergoux et de notre maître de cérémonie. 16 porte-drapeaux étaient présents ainsi qu’un nombreux public qui a repris le Chant des Partisans et la Marseillaise interprétés par un Ami de la Résistance du plateau des étangs, Jean Pierre Combes.        IMGP0946bis   IMGP0953bis

Un extrait du rapport d’activités, texte rédigé suite aux difficultés rencontrées par des Amis à qui on refuse le droit de prendre la parole ou de déposer des gerbes lors de cérémonies officielles; texte signé par d’anciens Résistants, membres de l’ANACR :     

             Jean Maison, Roger Gouffault, Jeannette Frossard, Jacques Martinie, Henri Gounet, Charles Thouloumond :

« Les Résistants et Déportés membres de l’ANACR-Corrèze, réaffirment, en référence aux statuts de l’Association adoptés au Congrès National de Limoges en 2006, la légitimité des Amis de la Résistance-ANACR, descendants ou pas, de Résistants et de Déportés, à pérenniser leurs combats pour la défense des valeurs de la Résistance exprimées par le programme du CNR de 1944, pour la démocratie et pour la paix.

lls demandent aux Amis, membres à part entière de l’ANACR, de les suppléer dans le cas où ils seraient dans l’impossibilité de participer aux cérémonies commémoratives de la Résistance et de la Déportation ou toute autre cérémonie patriotique, en premier lieu en portant leurs drapeaux, en prenant la parole et en déposant les gerbes en leur nom et qualité.

Face à la remise en cause, par certains, de la légitimité des Amis à représenter les Résistants et Déportés de l’ANACR, ces derniers demandent aux autorités de l’Etat, aux élus et aux associations patriotiques, de faire respecter cette volonté légalement déclarée.

Celle-ci participe du besoin de Mémoire et de civisme de nos concitoyens, elle ne saurait être limitée ou ignorée par quiconque sous quelque prétexte que ce soit.

Fait à Tulle le 27 juin 2015. »

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Des coupures d’un journal de 1940

Des amis de notre comité ANACR Objat nous ont prêté un numéro d’un journal qui a existé un temps à partir de 1940: « La France au travail » daté du 20 juillet 1940.

Nous vous mettons ci-dessous un dessin de propagande allemande qui cherchait à dédouaner la Collaboration auprès des travailleurs français. (Cliquer sur le document)

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Nous avons laissé à côté de ce dessin un autre article, paru le même jour dans ce journal,  à propos des prisonniers de guerre Français « hébergés » selon la prose du journaliste de « La France au travail » en Allemagne ou en France.Car nos amis collectionneurs  ont aussi prêté un fascicule émanant du centre national d’information sur les prisonniers de guerre. Nous vous mettons la première page et la page de couverture de ce livret de 64 pages contenant, par ordre alphabétique, le nom de 3000 prisonniers Français.

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De la formation des FTPF en Corrèze

Notre comité a pu consulter un document de 1974 émanant du service historique du ministère des Armées établissant un historique des unités combattantes de la Résistance en Corrèze.

En voici des extraits qui expliquent la création des FTPF dans notre région, leur structure, les différents détachements FTPF: (cliquer sur le document pour l’agrandir)

IMG_0005bis On voit sur ce document que Guingouin, dès septembre 1940, était déjà actif en haute-Corrèze.

IMG_0006bisIci, il est précisé que dès mai 1942 en Corrèze, ces « premiers responsables recrutent des patriotes souvent d’opinion fort différente », anti-nazis et anti-Vichy.IMG_0009bis
Septembre 1942 verra la création des premiers détachements dans notre département. Dans la liste d’une partie des détachements, notez celui de « Jean Robert ».

 

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Un acte héroïque

Ce 15 août 2015, moins de monde devant la stèle Cariven au pont Cardinal (Brive) que l’an dernier pour la commémoration du 70ème anniversaire de l’évènement qui a vu Jean Cariven, sous-lieutenant FTPF de la 23-33ème Cie, en militaire averti du danger, se jeter sur une grenade à demi-dégoupillée afin de préserver la foule en liesse présente à cet endroit pour fêter la libération de la ville de Brive. Il y a perdu la vie, laissant derrière lui sa femme et sa petite fille âgée de 3 ans.

Voici des photos de cette cérémonie:

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La mairie d’Allassac est le maître d’oeuvre de cette cérémonie en partenariat avec le comité Anacr d’Allassac et l’aide logistique de la mairie de Brive la gaillarde.

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Jean Louis Lascaux, maire d’Allassac, a salué la présence fidèle du député Philippe Nauche au côté de madame Françoise David, fille de Jean Cariven, de l’adjointe à la mairie de Brive en charge des associations patriotiques, de monsieur Delaunay, co-président ANACR-Corrèze ainsi que des membres des comités ANACR  d’Allassac, d’Objat  et de Brive.

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Notons aussi la sympathique présence de Mathilde-Marthe Faucher, 102 ans, Juste parmi les nations, accompagnée de sa famille, qui a accepté en toute simplicité d’être prise en photo. (Photos faites par le co-président du comité anacr-Objat, Serge Maury).

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André Mérat dit « Blazy »

André Mérat habitait à Villeurbanne où il travaillait, au moment de la seconde guerre mondiale, comme magasinier au sein des établissements « Berliet ».

Né en 1922, il a été réquisitionné pour partir travailler en Allemagne au titre du STO, alors il a décidé de prendre le maquis et a suivi une filière bien connue des Résistants FTP français qui l’a conduit directement en Corrèze.

Il s’est trouvé avec « Jo » Guérin, « Olive » Boyer, « Michel » Chauvignat et d’autres sur le secteur de Turenne en basse Corrèze dans le camp Grandel fondé par Edouard Valéry, alias « Justin ». [Pour en savoir plus sur l’existence de ce camp et sur tout le travail effectué par les Résistants qui s’y trouvaient, nous ne pouvons que vous conseiller de vous procurer le livre d’Elie Dupuy « Le parcours d’un « terroriste » ordinaire » en vous connectant sur le site www.anacrcorreze.fr]

André Mérat a fait partie du groupe d’une dizaine de personnes qui ont suivi « Jo » Guérin quand il a été demandé à ce dernier d’implanter un nouveau camp dans le Vaysse, le groupe Jean Robert.

Il est ensuite resté dans le groupe Jean Robert jusqu’à la fin de l’existence de ce groupe FTPF.

Il a d’ailleurs rencontré sa future femme dans la Résistance :

  • Jeannette Vigier et ses parents faisaient partie de ces légaux qui ont rendu la vie possible à ceux qui devaient se cacher dans les bois car considérés comme « hors-la-loi » et « terroristes ». Elles apportaient ravitaillement et renseignements. Jeannette et sa mère ont fait partie de ceux qui ont été arrêtés lors de la rafle de Saint-Solve suite aux évènements du 8 avril 1944 dans le Vaysse. Elles ont été conduites à Brive puis à Tulle avant d’être relâchées.

Après 1947, date de leur mariage, André et Jeannette sont restés vivre à Saint-Solve pendant quelques années avant de repartir à Villeurbanne où monsieur Mérat a repris son ancien métier. Il est décédé à l’âge de 74 ans.

Une anecdote : Claude Gauthier d’Orgnac(19) nous a raconté que « Blazy » faisait le pain pour le maquis. Il faisait cuire les fournées dans le four de la ferme Gauthier à Rouffignac.

Monsieur Mérat était un homme affable, toujours souriant, très discret. Quand sa famille et lui revenaient à Vignols pour passer quelques jours de vacances en été, il revoyait bien sûr « Jo » Guérin, Henri Gounet et quelques « anciens » pour se promener dans le Vaysse mais il ne racontait pas son vécu de la guerre.

Nous n’avons que peu de photos de lui si ce n’est celle prise probablement par le « lieutenant Michel » lors de l’installation du premier camp Jean Robert et celle, des années plus tard lors d’une visite de Gerhard Leo alias « Rescapé ». (Il est derrière Henri Gounet et Gerhard Leo. De l’autre côté de la stèle de la Garédie, Pierre Guérin)

Les voici :Blazy

A droite de la stèle de la Garédie, Jo Guérin, à gauche en blanc, Gerhard Leo à côté d'Henri Gounet; derrière, André Mérat dit "Blazy"

Sans titre

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