Actions de Résistance du 2eme bataillon FTP en Corrèze

Ci-dessous le schéma d’implantation de la 5ème Cie FTPF au 1er avril 1944  (expliqué par monsieur Elie Dupuy, chez lui en juin 2002). N’hésitez pas à cliquer sur les noms surlignés en bleu pour en apprendre un peu plus sur les Résistants cités dans cet article!

2ème BATAILLON F.T.P.F. Mr DUPUY dit « Lucien » 

Sous ses ordres,

la 5ème Cie commandée par Pierre Guérin dit « Jo »

composée de plusieurs détachements dont

  1. Le détachement Jean Robert composé de 3 maquis, celui de Juillac, celui du Vaysse sur Vignols/Orgnac, celui de Pompadour.

La personne chargée de faire la liaison entre Jo Guérin et les trois camps du détachement Jean Robert était

  • Jean Boyer, dit « Olive». Il était originaire de la Dordogne, réfractaire au STO. Il avait reçu une formation à l’école des cadres FTPF à Fanlac, Montignac.

A/ Dans le maquis du Vaysse créé et installé par Jo Guérin avec le soutien de « légaux » de Vignols, Saint-Solve et Orgnac, sont passées des personnes venues de la France entière, voire de plus loinet arrivées sur Clergoux avant d’être réparties sur les différents camps :

B/ Dans le maquis de Juillac, la plupart des résistants étaient de la région,

  • La majorité d’entre eux désireux d’échapper au STO comme Roger Lescure dit « Charlot» de Vignols, Clément le beau-frère de Fernand Crouzillat, un des légaux très actif de Juillac, Jacques Pagnon,
  • D’autres, qui aidaient les maquis depuis leur installation dans ce secteur, obligés de se réfugier avec eux dans les bois début 1944 car «dénoncés» comme Henri Gounet dit « Ledur » ,..

C/ Dans le maquis de Pompadour sont passés

  • Des jeunes réfractaires corréziens au STO comme René Froidefond dit « Franco» ou « Justin » ; sergent-chef appartenant au commando de saboteurs du détachement Grandel puis instructeur pour le maniement des armes à Pompadour ou comme Mergnac , Careymat…
  • des militants communistes obligés de quitter leur lieu de travail et de se cacher comme Baptiste Touron dit « Michel » d’Objat (qui était avant avec Jo Guérin à Clergoux)

2. Les principales actions connues du détachement Jean Robert :

  • Nombreux sabotages sur la ligne de chemin de fer Paris/Toulouse, en dessous de Brive, (comme à Chasteaux) entre Allassac et Uzerche (Estivaux, Vigeois),
  • Blocage d’un train de viande à Vignols/ St Solve (1er avril 44), sabotage du dépôt SNCF le 2 mars 1944 à Brive, le train d’Ussac,
  • Attaque de gendarmeries pour récupérer des armes (Larche, Vigeois, Allassac…)
  • Attaque de Tulle les 7 et 8 juin sous le commandement de Roussel. La 235ème Cie est du côté de l’école normale pour libérer des prisonniers. Le retour dans les bois du Vaysse sera dramatique pour 3 résistants faits prisonniers au Bariolet commune de Perpezac le noir par la Das Reich, conduits à Uzerche devant Lammerding. Certains ont participé à l’attaque du pont de Cornil…
  • Libération de Brive côté pont de la Bouvie et sur les hauteurs de la ville le 14/15 août, libération de Tulle 17 août 1944. (Pour plus de renseignements sur ces actions,

( cherchez dans « historique » dans le bandeau de la page d’accueil du site pour plus de renseignements)

3La poursuite de la guerre pour les Résistants du détachement encore vivants et valides:

  • Dans le cadre du 126eme régiment d’infanterie de Brive sous la responsabilité de Michel Baluze dit « Mammouth », poursuite des occupants dans « la poche de Royan », camp de base à Port Richard pour la 235ème Cie dans le Médoc, à côté de la pointe de Grave puis pour ceux qui ont décidé de s’enrôler, jusqu’ en Allemagne. Parmi ceux de la 235ème Cie qui se battaient dans la boue à l’automne, Michel Touron, Roger Lescure, Henri Gounet, André Mérat, René Chaillet, ce dernier continuera jusqu’en Allemagne.
  • Avec le 100ème régiment d’infanterie de Tulle sous le commandement du lieutenant Buffon comme René Froidefond, Roger Reynal, René Rebière de Voutezac…

Michel Baluze, Pierre Guérin à Bordeaux en 1944.

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