Jean Maison, co-président de notre comité ANACR- Corrèze est mort. La nouvelle est tombée aussi sèche et dure que cette première phrase.
Ses obsèques auront lieu ce mercredi 15 juin 2016 à Clergoux, dans ce village qu’il aimait tant, dont il a été longtemps le maire, qu’il se plaisait à fair visiter avec des anecdotes captivantes en montrant « l’usine » ou l’ancien hôtel-restaurant, riche d’Histoire …
Ce mercredi 15 juin, sa vie publique si intense sera rappelée bien sûr et notre autre co-président, Bernard Delaunay, nous retracera sa vie de Résistant mais aussi certainement tout ce qu’il a apporté à notre association ANACR- Corrèze et le soutien sans faille qu’il a tenu à exprimer dès le début aux « Amis de la Résistance »
Pour notre comité du secteur d’Objat, nous voulons simplement exprimer notre immense peine et aussi nous rappeler des moments partagés avec lui ces dernières années où Jean a toujours montré son sens de la convivialité et son immense charisme. Voici quelques photos de notre album personnel:
Lors du congrès anacr-corrèze à Objat en octobre 2012, Jean répond aux questions de l’assemblée.
Prêt à aller à Vitrac déposer 1 gerbe lors du congrès national à Brive en octobre 2014, Jean accepte de poser pour la photo souvenir.
Pour les commémorations d’Egletons en 2014, Jean vient de saluer les nombreux porte- drapeaux présents au monument aux morts.
Toujours avec le sourire , Jean nous parle de son livre.
Jean pousse la chansonnette avec la complicité de notre amie de l’ANACR d’Argentat en 2015 après l’AG.
Nous allons relire ton livre , « Jeantou, un enfant de chez nous » et aussi feuilleter le bel album « 1935-1945, La Résistance du Plateau des Etangs à Paris libéré » et tu seras aussitôt parmi nous, tout sourire et ferme dans tes convictions.
Nous nous permettons de citer un extrait du message de monsieur B Gaume, préfet de la Corrèze, apprenant la disparition de notre ami. Le Préfet appréciait ce grand résistant «qui n’a jamais mis son drapeau ni ses convictions dans sa poche. Je retiens de lui sa capacité infatigable à venir expliquer l’indicible et l’innommable auprès des jeunes. En ce sens, c’est une vraie perte pour le devoir de mémoire. Un témoin de ce qu’a été le drame de la seconde guerre mondiale s’est éteint. Il va falloir continuer à porter le message sans ceux qui, comme lui, ont vécu les choses».