1er mai, fête des travailleurs,date symbolique. Il est donc question pour les FTPF de marquer leur résistance face aux envahisseurs ce jour-là de l’année 1944.
Ils suivaient en celà la tradition de vaillance insufflée par Victor Hugo en 1870 dans « Le journal du siège de Paris » où l’écrivain lance son « Appel aux Français » afin de lutter contre l’immobilisme.
- « Le premier devoir est l’exemple. Tout de suite, en hâte, sans perdre une heure, que chacun prenne chez lui ou ramasse à terre tout ce qui ressemble à une arme et à un projectile. Qui veut, peut. »
Jo Guérin, sur ordre du chef de bataillon « Lucien » (Elie Dupuy), rassemble les groupes FTPF formant le 2ème bataillon, dont Jean Robert, afin d’attaquer dans la nuit la gendarmerie de Vigeois pour récupérer des armes, des munitions et des tickets d’alimentation. Tout se passe sans problème pour les Résistants.
Le groupe continue par le sabotage de la voie ferrée Paris-Toulouse qui passe à proximité, dans des endroits escarpés de la vallée de la Vézère.
Dans le livre d’Elie Dupuy (voir « pour en savoir plus » ), le commandant Jo ajoute que
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« Le Capitaine de gendarmerie de Brive, intervenant à la demande des Allemands, est blessé et arrêté, puis relâché. Les forces allemandes d’intervention tombent sur une des embuscades et ont dix tués dont un officier. »
Le groupe Jean Robert réintègre les bois du Vaysse, côté Orgnac, à proximité de la Chapoulie où la famille Bouillaguet, dont un fils, Raymond, est dans le maquis, les accueille toujours bien.